Tuesday, December 18, 2007

En route for a suburban realm...

RER B, Paris - DEC 2007A few random observations today:
  • In French cafeterias, the food is actually edible - and I don't mean bacon cheeseburgers
  • In French cafeterias, they serve wine and beer
  • Have I mentioned the croissants sold on the RER platform?
  • And the windows in every single office?
  • People speak French, French only, desperately so
  • But they will help one carry one's suitcase up and and down the metro stairs, which I guess kinda makes up for the lack of elevators and escalators...
  • I don't know what those coins are anymore
  • Where's the bag to carry my groceries, Monoprix lady?
RER B, Paris - DEC 2007

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Tuesday, November 20, 2007

Prendre le métro en marche

Quelques photos prises sur le chemin de la N*LM ce matin, plus ou moins motivées par la découverte hier de ce photoblog génial sur le métro de New York: Express Train.

Van Ness UDC (red line), DC - 20 NOV 2007
Evidemment, ça rend tout de suite moins bien, mais j'ai plein d'excuses: mon appareil photo est sûrement moins sophistiqué, et puis l'éclairage est vraiment pas terrible - pire qu'à New-York, à tous les coups!

Van Ness UDC (red line), DC - 20 NOV 2007
Si j'avais suffisament de ténacité et de persévérance, je promettrais de faire des photos du métro de DC et de les poster ici à intervale régulier, mais déjà que j'ai du mal avec la rédac' du mois, c'est pas gagné.

Medical Center (red line), MD - 20 NOV 2007
Pourtant, ce mois-ci, le sujet c'était "les chocs culturels". Comme dit Olivier, le choc culturel se manifeste partout à des degrés plus ou moins élevés, et pas seulement quand on est à l'étranger. Pour moi, le pire, c'est s'il surgit quand on s'y attend le moins. Souvent, c'est ce qui se passe avec le "contre-choc culturel" dont parle Bluelulie. Il parait que scientifiquement, on doit s'y attendre. Mais pourtant, "chez nous", c'est si familier, on a l'impression de tout bien connaitre, on ne pense jamais se déshabituer, ou alors, pas à ce point. J'avais déjà évoqué la claque infligée par la couleur du papier toilettes à Charles de Gaulle au retour du Canada il y a quelques années. Dans la meme veine, il y a quelques jours, je reçois un courrier d'un collègue français avec une photocopie d'un article. J'ouvre l'enveloppe et je parcours les quelques feuillets en me disant "mais elles sont bizarres ces pages, qu'est-ce que c'est que ce papier?". Sur ce, je pose l'enveloppe, je regarde autre chose, je reprends le courrier en question, je lis l'article (toujours avec cette impression d'un truc pas normal), je le range avec d'autres articles - et la, je comprends enfin ce qui se passe: les photocops sont au bon vieux format A4. C'est parfaitement banal, mais j'avais momentanement oublié qu'ici on a le format lettre. Et le A4, c'est devenu "bizarre".

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Tuesday, August 07, 2007

PS: Mais où est Charlie?

Devinette:
CDG, July 2007
Où a été prise cette photo?

?
?
?
?
?

La réponse ne va sûrement ni choquer ni interpeller personne d'autre que moi, mais je persiste quand même pour rapporter ici ce fait incroyable - tellement incroyable que, à peine sortie, je me suis sentie obligée de retourner dans ces toilettes pour prendre cette photo historique. Ce qui, d'ailleurs, n'est pas passé inaperçu du personnel d'entretien... Enfin bref, tout ça pour dire que, le papier toilette est blanc!!! A l'aéroport Charles de Gaulle à Paris!!! Ca m'a causé un choc au moins aussi grand que le fait qu'il soit rose à mon retour du Canada il y a six ans: la première feuille de papier toilette rose depuis des mois, c'était quelque chose. Et cette fois-ci, son absence, c'était pareil. Où est donc passé notre papier toilette rose national? Flushed away by globalization to be sure Une première victime passée à la trappe de la mondialisation...

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Saturday, June 30, 2007

J'ai (encore) eu mon permis!

Dimanche dernier, douche froide chez Giant: arrivée à la caisse avec toutes les provisions pour un pique-nique avec des amis, mon mini-pack de 4 mini-bouteilles (20cl) de cocktail pèche/canneberge commence d'entrée par faire des vagues. La caissière a visiblement moins de 21 ans, donc n'est pas autorisée à me facturer de l'*alcool*. Dix minutes plus tard, la chef de caisse majeure et vaccinée arrive pour presser le bouton magique et superviser la transaction. Déjà sérieusement désabusée par ce cirque, je brandis mon permis de conduire, et là, coup de théatre, il est expiré depuis Janvier et on m'annonce donc que ce n'est pas une pièce d'identité valable pour être autorisé à partir du Giant avec mon schnaps à la pèche. Retour en force de l'employé zélé décider à vous mettre des bâtons dans les roues coûte que coûte... J'ai donc du me résoudre à sortir mon passeport, le fait que mon age n'aie probablement pas diminué de dix ans depuis janvier n'étant pas un argument recevable.

En route pour le pique-nique, deux choses se sont imposées à moi:
1/il était impératif de filer au DMV pour éviter ce genre de situation insupportablement éprouvante pour les nerfs à l'avenir
2/la loi interdit de vendre de l'*alcool* dans le District de Columbia le dimanche - finalement, les gens de Giant ne sont qu'à moitié zélés...

En tout cas, dès lundi soir j'ai du replonger le nez dans mon "code" une lecture à la fois instructive: 33 - c (imaginez à Paris s'il fallait se garer au minimum à un mètre de la voiture la plus proche!) et divertissante: 46 - c (aussi tentant que ce soit de répondre a/, la feuille de réponses indique c/...)
D'ailleurs, pour certaines questions, heureusement que la feuille de réponses est là, sinon ce serait impossible de deviner la réponse attendue: 114 - c
En attendant je suis "tranquille" jusqu'à février prochain... Il y aurait presque de quoi déménager dans le Maryland pour avoir un permis pour 5 ans! Mais il faut reconnaitre que cette année ça a été plutôt expéditif: à peine deux heures, un net progrès...

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Tuesday, November 28, 2006

Joyeux Dindon!

De toutes les expressions en vigueur pour souhaiter une bonne fête de Thanksgiving à son prochain, c'est bien celle là qui rend le mieux en français: "Happy Turkey", Joyeux Dindon!

Alors, le voilà, le Dindon en question, accompagné d'une ribambelle d'autres petits plats succulents mitonnés devant le défilé spécial Thanksgiving de Macy's: farce, jambon, purée de patates douces, purée de pommes de terre, gratin de potiron, haricots verts (avec amandes grillées), gratin de brocolis, maïs blanc...

Thanksgiving Turkey Meal, VA - 23 November 2006
Naturellement, les petits plats dans les grands - et si on passe bien moins de temps à table que pendant un repas de fête en France, on n'oublie pas les desserts, préparés la veille: tarte aux pommes, tarte à la citrouille et tarte aux noix de pécans...

Thanksgiving desserts, VA - 22 November 2006
Et pour finir la journée de façon ludique, il faut faire un voeu et s'agripper du mieux possible à son coté de l'os porte-bonheur de notre brave dindon. Cette fois-ci, c'est moi qui ait récupéré le plus gros morceaux d'os, mon voeu secret devrait donc se réaliser!

Thanksgiving wish, VA - 25 November 2006

Ajout - 29xi06

Pour compléter cette description un peu rapide, voici quelques mots de comparaison entre repas de fête aux Etats-Unis et en France: d'après ce que j'ai pu voir ce week-end, la différence principale tient dans l'organisation de la journée autour du repas et en particulier le temps passé à table. Nul besoin de chronomètre pour deviner qu'ici, c'est plutôt rapide alors qu'en France ça s'éternise...
Dans les deux cas, on finit de déjeuner vers 16h - mais d'un coté on sera passé à table vers midi ou une heure de l'après midi (après l'aperro, hein!), et de l'autre à 15h bien tassées (aperro succint voire en option). Ce gouffre entre les temps de repas s'explique en partie par l'aspect simple et pratique du repas américain: foin des fioritures que sont entrées, salade et fromage - un solide buffet permet à chacun de composer son plat principal et même chose pour les desserts. De cette façon, le service est plus rapide et la maîtresse de maison n'est pas retenue dans la cuisine par des préparatifs de dernière minute. Pratique, efficace: ça n'empèche pas que tout soit très bon! - M'enfin, une petite portion de St Nectaire fermier ne saurait que rehausser un festin :-)
Sans parler que le soir, en France on remet le couvert vers 20h quoi qu'il arrive, même si c'est pour une simple soupe, alors qu'ici, on grignote éventuellement un morceau devant la télé ou au dessus du scrabble si on y pense.

Alors finalement, avant de choisir ou passer les fêtes, il s'agit de savoir si on préfère causer autour de la table ou dans le salon...

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Friday, November 10, 2006

Washington-Bordeaux AR






Premier retour en France depuis presque neuf mois.

Bye bye, la Simca 1000 du voisin... - Guillonnet, 29 Octobre 2006 Déjà, à peine débarquée de l'avion à Charles de Gaulle, j'ai commencé par maudire la RATP avec tous ses escaliers: franchement (seriously? :-) ), avec une valise (poussette, landau, etc. ) quelle galère!! Au moins, à Washington, il y a des escalators et/ou ascenseurs dans toutes les stations de métro, et si jamais c'est en panne, une annonce passe dans les stations pour le signaler et des navettes sont mises en place depuis les stations ou les ascenseurs et/ou escalators fonctionnent... d'entrée, bonjour le contraste.
Enfin, deux changements et six escaliers plus tard, les retrouvailles!! Et puis, on se réadapte assez vite, malgré tout. N'empèche, je n'ai quand même pas pu m'empécher de
  1. M'extasier sur les grandes fenêtres dans les bureaux de tous mes collègues dans les labos français, même les post-docs, même les thésards, même les p'tits nouveaux!!
  2. Caller une ou deux fois avec la voiture en oubliant d'appuyer sur l'embrayage au stop, oups!
  3. M'y reprendre à deux fois pour garer la Xsara sur le parking de Leclerc - j'ai mesuré, il y a 10cm de marge maxi de chaque coté pour rentrer dans la place!
  4. Retourner en catastrophe au rayon fruits & légumes faire peser mes bananes pendant que la caissière bippait mes autres achats
  5. Mettre mes achats en vrac dans le coffre... Grrr les sacs payants!!
  6. Halluciner en écouter la guichetière de ma banque me demander des explications sur le fonctionnement d'un PEL
  7. Me régaler à la créperie, avec les cannalés de Maman, les merveilles de Mémé, la platée de cèpes d'Auvergne, le bourru avec les chataignes, sans parler des Chocolats de l'Intendance... mais j'en passe et des meilleures...
Hum, avec tout ça, est-ce que j'ai parlé des fenêtres dans les bureaux???

Tree on Livingston St NW - DC, November 2006 Et signe que les temps changent, la vieille Simca 1000 toute rouillée du voisin de mes grands parents - pourtant une pièce de collection :) - est partie à la casse...

De retour à Washington, l'automne est arrivé. C'est un festival de couleurs dans toutes les nuances de jaune, rouge et oranges. Magnifique.

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Monday, August 21, 2006

De l'autre coté de l'océan

"On passe le permis et on file à la plage!" - Le mot d'ordre de l'été des 18 ans de tout un chacun semble toujours d'actualité dix ans plus tard... Je ne sais s'il faut s'en réjouir ou s'en inquiéter - En tout cas, samedi on ne s'est pas posé de questions: en route pour Assateague!

Annapolis Bridge - MD, August 2006
On a donc traversé le Maryland, en passant par Annapolis et son pont à haubants qui ferait facilement pâlir notre pont d'Aquitaine...

Maple glazed or old fashioned?
En route, on a bien sûr trouvé les classiques Wendy's et Dunkin' Donuts sans lesquels aucun voyage aux Etats-Unis ne serait vraiment complet...

The other side of the ocean - Assateague, August 2006
A l'arrivée, whaaaaou, c'était l'océan!! Le même, mais de l'autre coté... avec les dauphins en plus! En marchant un peu le long de la plage, on trouve même la réponse à une énigme d'envergure: mais pourquoi donc voit-on autant de 4x4 et autres SUV géants sur les routes et dans les villes américaines?

Assateague: sa plage, ses touristes, ses camionettes... - Août 2006
Réponse A: c'est pour pouvoir, le week-end venu, embarquer la glacière remplie de Heineken, la canne à pèche, le parasol, les chaises pliantes, la petite famille, le chien et la belle-mère et filer sur la plage. Vous m'avez bien lue: pas "à" la plage, SUR la plage. Avec le 4x4 et tout le barda. Parce que bon, se garer au parking avant les dunes, ça implique de marcher. Au moins 150 mètres. Enportant quelque chose. Bref, trop dur!
Sérieusement, j'exagère à peine - et je n'ai même pas parlé des mâts avec pavillon - heu, drapeau américain flottant au dessus du 4x4!
Pour nuancer, heureusement, il y a aussi Réponse B: pour pouvoir transporter huit gugusses en vadrouille sur la plage, avec tentes, sacs de couchage, provisions et matériel divers jusqu'au camping 4 kilomètres plus loin... Alors là, on peut dire qu'on a eu du bol - mais il faut le reconnaître, les américains sont quand même champions quand il s'agit de rendre service!

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Saturday, August 19, 2006

J'ai eu mon permis!

Avec tout ce qu'on lit dans les blogs d'expats en France sur le cauchemard que sont les guichets SNCF, la CAF et l'administration française en général, je ne peux pas passer ma journée d'aujourd'hui sous silence! Et je dis bien ma journée, car de 8h ce matin jusqu'à 15h45 cet après midi, j'ai lutté aprement avec le DMV pour obtenir un permis de conduire de DC - qui sera valable jusqu'à fin janvier (c'est à dire 5 mois), date d'expiration de mon visa. A bien y réfléchir, ça fait beaucoup de temps passé par mois de validité!
Bon, je vous préviens tout de suite, l'histoire va être un peu longue, alors pour ceux qui sont écoeurés d'avance, voici le happy end en image, avant les détails:
Victoire, je l'ai eu!! - DC, August 2006
Les problèmes ont commencé, comme c'est souvent le cas pour les expatriés, avec l'épreuve du justificatif de domicile. Dans mon cas, mon loyer étant charges comprises, la seule facture que je recoive est celle du téléphone, et oh surprise, mon adresse ne figure pas dessus! L'adresse n'est imprimée que sur le TIP, ce qui fait qu'une fois qu'on a payé, il ne reste plus que le numéro de client Verizon, ce qui n'est pas exactement limpide pour justifier de son domicile. Le comique de la chose, c'est que je m'étais bien rendu compte de ce detail hier soir en préparant les papiers à présenter aujourd'hui. Mais, pleine d'espoir, je m'étais dit qu'en emportant un courrier de la sécurité sociale, un de ma mutuelle, un de ma banque et un bulletin de salaire tous adressés chez moi et datant de moins de trente jours, il devrait y avoir moyen de prouver que j'habite bien chez moi. Naturellement, la seule pièce que le DMV voulait bien accepter, c'etait mon bail - un wordos maison qui par ailleurs n'avait pas été considéré comme un justificatif de domicile valable par ma banque il y a quelques mois, raison pour laquelle je n'avais pas jugé utile de le prendre ce matin. Grossière erreur! J'en ai été pour un aller/retour à la maison pour aller le chercher, soit la bagatelle de deux heures.

Au passage, en sortant du métro avec le bail en poche, j'ai quand même eu le plaisir de croiser le copain avec qui je m'étais lancée dans cette funeste aventure. Plus chanceux que moi (son abonnement téléphone n'est pas avec Verizon, voilà le secret!) il arborait déjà son permis tout neuf. Ca m'a redonné un peu de courage pour la suite...

Refermant cette parenthèse joyeuse, me revoila au DMV. Apres deux heures d'attente, j'ai passé le code avec succès, youpie! J'etais donc théoriquement à 4 personnes et 15 minutes du permis. Sauf que... Pour mon malheur, la sorcière du DMV s'est assise au guichet... (roulements de tambour dramatiques!) Au lieu de jeter un oeil sur le glorieux "passed" qui décorait ma feuille et de me facturer 39 dollars, elle a décidé de saborder ma journée et de me réclamer mon formulaire DS2019. Ca, c'est le formulaire d'immigration qui va avec le visa et qu'il faut avoir sur soi si on quitte le pays pour pouvoir le présenter au douanier et revenir aux Etats-Unis. Evidemment, ce papier n'est dans aucune des listes de documents à fournir pour obtenir le permis et bizarrement aucune des personnes que je connais qui a passé le permis n'a du le presenter. Mais passons. Je n'ai rien pu faire d'autre que de retourner le chercher à la maison. Une heure et demie plus tard, me revoila en face de la sorcière - heu, charmante employée du DMV. La délicieuse hôtesse de ces lieux était décidément dans un mauvais jour car au lieu de régler mon cas une bonne fois, elle m'a sympatiquement expédiée au bout de la queue qui comptait cette fois une bonne dizaine de personnes.

Là, je fais une pause dans le récit pour expliquer le fonctionement des files d'attente dans cette salle. Elles sont au nombre de deux. Dans la première file, un employé verifie qu'on a bien tous les justificatifs nécéssaires pour passer le code. Dans la deuxième, on attend pour passer le code. Et ensuite, quand on a effectivement répondu à toutes les questions sur son petit ordinateur, on retourne dans la premiere file pour présenter le résultat, faire un petit test vision rapide et payer. A ce stade de l'après-midi, on approchait de l'heure de fermeture. Donc en gros, tout le monde avait passé son code et attendait de payer pour partir. Ce qui fait qu'il n'y avait personne dans la file numero deux - et que le gars derriere le guichet en question devait faire un effort pour ne pas s'endormir pendant que tout les gens de l'autre file s'enervaient parce que, bon, ça n'avancait pas, et ç'aurait quand même été plus efficace si cet employé (ou le collègue qui est venu discuter avec lui au bout de 5 minutes - voire les deux...) avait pu s'occuper des gens de notre file aussi - il y avait un petit relan de guichet "Normandie" vs. "Toutes Destinations" aux heures de pointe en gare St Lazarre, il faut le reconnaitre. Oui, tout ça pour dire que le DMV n'a vraiment rien à envier à la SNCF... Fin de l'interlude.

Revenons à mon poireautage intensif dans cette fichue file d'attente. Une heure plus tard, au bord de l'inanition (ben, oui, à 15h30 je n'avais toujours pas mangé car c'est interdit de manger dans le DMV et dans le métro, et puis avaler un sandwiche en courant dans la rue, c'est pas très pratique), j'atteinds enfin le fameux guichet où un autre employé à remplacé l'horrible Cruella, partie sévir ailleurs. En trois minutes chrono, il me fait passer le test visuel, empoche mes 39 dollars et me dirige vers le comptoir des photos. Là, soufflée, je n'ai pas pu me retenir de lui demander s'il voulait voir mon DS2019. Mon précieux DS2019, ce papelar qui m'a fait courrir pour revenir l'exhiber devant son nez avant la fermeture! Serein, il me repond que non, merci. Devant ma mine aterrée, il s'est fendu de l'explication suivante: la présentation du DS2019 est laissée à l'apréciation de l'employé du DMV - en gros, s'ils ne ressentent pas l'envie irrepressible de contempler cet admirable document, ils ne sont pas tenus de le demander. Donc, en ce qui le concerne, ça ira, bonne journée. Autant dire que je suis encore écoeurée rien que d'y penser.

Et voilà! En gros, j'ai passé ma journée à être victime des rouages débiles de l'administration du DMV, à la merci de la mesquinerie d'une de ses employées. Alors quand on entend dire "oui, en France, c'est le bordel... Aux Etats-Unis, par contre..." c'est vraiment de la foutaise! Je reconnais que j'etais la première à avoir cet a-priori positif selon lequel, ici, les choses sont globalement plus efficaces. Alors là, je peux vous dire que c'en est fini! L'administration, c'est partout pareil - c'est la loterie du justificatif surprise et des employés un peu trop zélés. Mais ce qu'il y avait peut-être de pire avec le DMV, c'est que je ne m'y attendais pas. Au moins en France, justement, quand on va à la CAF ou à la sécu, on est résigné d'avance. On y va à contre-coeur, on sait que ça va prendre des plombes. Et parfois, on est agréablement surpris. Alors qu'ici, je pensais que ça allait etre raisonnable et efficace - alors bonjour la deception!

Bon, trève de doléances, je l'ai eu ce foutu permis quand même! Ca mérite bien un coup de pineau, ça! Que je vais pouvoir acheter au liquor store en brandissant mon permis tout neuf! Alors, à la bonne votre ;-)

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Saturday, February 25, 2006

Leçon de calcul

Y-a-t-il réellement tant de différences entre la vie en France et aux Etats-unis? Après tout, il y a déjà quelques années que les films américains, les bouteilles de Coca et autres Mc Dolnaderies ont traversé l'atlantique en masse. Alors finalement, à part la langue et les écoles pour chien, qu'est-ce qui fait la différence? Pour moi, le décalage se manifeste par exemple par une petite gymnastique quotidienne qui me fait regretter d'avoir laissé ma bonne vieille TI40 Galaxy à Paris... Canicule? -Non, Farhenheit... Express issue of 24FEB06 (a publication of The Washington Post) Je m'explique. Tous les matins, en prenant mon petit déjeuner, j'écoute la radio. En ce moment, il fait plutot beau et on a des températures dans les trente degrés. Tout de suite, ça met de bonne humeur, ça évoque la bronzette à la plage, les chateaux de sable... Sauf qu'en fait, trente degrés Farhenheit, c'est plutot adapté à la construction d'igloos - en Celcius ça fait, attendez que je calcule, ça fait -1. Bon, j'avoue, j'ai triché, j'ai utilisé un petit convertisseur. Pratique ça. Donc, après avoir rangé les tongs et la crème solaire, je sors vétue pour l'hiver et je me dirige vers le métro. Starbucks, outside Galery Place-Chinatown Metro station Au passage je prends un thé à emporter chez Starbucks. Un thé, c'est affiché 1 dollar 34 - soit 1 euro 20. Donc à la caisse, on me réclame 1 dollar 42 - soit 1 euro 28. Hein? Ah, oui, les taxes. Aux Etats-unis, les prix sont affichés hors taxe.
Thé en main, hop, je vais prendre le métro. Le trajet jusqu'au boulot, c'est 1 dollar 35 - soit en euros... bon, on va dire qu'un dollar, c'est quasiment pareil qu'un euro, ça sera plus simple. Donc, plus la taxe ça fait... Ah, toujours 1 dollar 35. Sur les tickets de métro, il n'y a pas de taxe. Ni sur les timbres. Ni sur les cartes postales à la gallery. Des sous, des sous, des sous!! Ni sur certains produits alimentaires - ne me demandez pas lesquels ni pourquoi! Après toutes ces aventures, le temps d'arriver jusqu'à mon bureau, j'ai bien besoin d'un deuxième thé. Par chance, il y a un comptoir Starbucks à la cafet'. "Schgling!" fait la caisse: 1 dollar 50! Pour le même thé que tout à l'heure? Et oui, parce qu'en deux stations de métro on est passé du District of Columbia (TVA 5,5%) au Maryland (TVA 12%). Et de l'autre coté de Washington, c'est la Virginie avec encore une autre TVA... Au final, on va dire qu'un thé, c'est entre 1 et 2 dollars, ça sera plus simple.
Comme j'ai une réunion avec mon chef, je me dirige vers l'ascenseur pour me rendre dans son bureau au 8ème étage. Là, facile, il suffit d'appuyer sur le bouton 9. Oui, parce que le rez-de-chaussée est numéroté 1: l'étage zéro, ça n'existe pas. Ce n'est pas un gros problème, vous me direz, mais après quelques dialogues de sourds avec des gens qui ne comprennent pas pourquoi vous leur demandez les escaliers alors qu'il viennent de vous dire d'aller dans un bureau du premier étage, on se rend compte qu'il y a des réflexes bien ancrés.Et une coupe de petits pois, une! Je pourrais continuer comme ça pendant un moment - il suffit d'ouvrir un livre de cuisine pour tomber en arrêt devant les mesures en coupes et onces, ou d'essayer de suivre une conversation sur l'achat d'une voiture d'occasion: à vos crayons, le premier qui me trouve la consommation en km au 100 d'une voiture qui parcourt 30 miles par gallon aura droit à un prix! En ce qui me concerne, rien à faire, j'ai beau avoir quelques outils sous la main, ça frise l'incohérance de visualiser l'hiver à 30 degrés et d'imaginer que des chaussures en taille 6 ne sont pas destinées à des nourissons. Pourtant, ces petits détails complètements anodins ne sont que la partie visible (et assimilable?) de l'iceberg des différences culturelles entre la France et les Etats-Unis.

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Friday, February 10, 2006

Ragou Toutou, moi j'en suis fou!

Doggy Steps: great for sofa, bed or car! En France, peut-être qu' "[o]n trouve [nos] gros bergers allemands [e]t [nos] petits caniches chéris [s]ur les planchers des restaurants [d]es épiceries, des pharmacies", mais aux Etats-Unis, si nos amis canins sont plus rares dans les lieux publics, ce n'est pour autant qu'ils ne sont pas bichonnés! En plus de vêtements haute couture, et des mini-escaliers pour faciliter leur accès au canapé du salon ou à la voiture, leurs maîtres peuvent les laisser à la garderie, ou les envoyer à l'école...
Le must, dans tout ça, c'est encore le "doggy bag" - J'ai beau connaître le concept, l'avoir vu pratiquer, ça reste du domaine de l'extraordinaire pour moi. Crise de rigolomanie garantie à la fin du repas sous le regard dubitatif du serveur! Pourtant, c'est bien pratique d'aller au resto et de rentrer chez soi avec la garantie de ne pas avoir à cuisiner le jour d'après... Oui, le "doggy bag" n'est en principe pas vraiment prévu pour les chiens ou alors, c'est qu'il vient de la cafet' du Natcher :-)

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