Friday, April 28, 2006

Visite dans un "vrai" labo

Oh, la belle bleue! Franchement, quand on parle de laboratoire, qu'est-ce que ça vous évoque? Moi, je me représente un espèce de savant fou à lunettes et cheveux blancs enfermé avec ses éprouvettes remplies de liquides de toutes les couleurs - et ça bouillonne là-dedans, ça chauffe, ça explose parfois! Un vrai feu d'artifice! Bon, je m'emballe un peu, mais dans un labo digne de ce nom, on imagine bien une activité fébrile autour des paillasses...
Oh, la belle rose! Sauf que jusqu'à présent, dans les labos où j'ai pu trainer, les "installations et (...) appareils nécessaires à des manipulations (...)" ressemblaient plutôt à des dictionnaires et autres Grevisses, ou alors de bêtes ordinateurs - bon, parfois des très gros, mais quand on les utilise à distance, on ne se rend pas tellement compte... Alors aujourd'hui, j'étais franchement contente de faire un petit tour dans un "vrai" labo avec éprouvettes, béchers, pipettes électroniques super modernes, flacons d'eau distillée, bref la totale.
Oh, la belle jaune! Il parait qu'ils ont même un élevage de souris en réserve, pour préveler des cellules à bricoler. Y'a pas à dire, la recherche en biologie, c'est le fun! On vous avait pas dit :-) Alors, hé, hé, la prochaine fois, visite de l'animalerie?

Labels:

Sauvons les apparences

Express issue of 28 APR 2006 (a publication of the Washington Post)Express issue of 28 APR 2006 ( a publication of the Washington Post)
Voilà l'entrefilet qui figurait en première page de l'Express de ce matin. Forcément, ça fait sourire. Et puis tout de suite, j'ai pensé à la maxime phare de mon chef d'il y a longtemps, le fol été où je faisais des heures complémentaires de ménage dans un motel: "C'est pas la peine que ça soit propre, du moment que ça a l'air propre!" Démonstration à l'appui (et hop, la poussière sous le tapis!) je n'allais pas trouver à redire à cette philosophie - Il faut dire que je ne suis pas particulièrement maniaque...
Ce qui m'embette aujourd'hui, c'est que j'ai l'impression que cette fameuse maxime contient un peu l'essence de l'esprit américain: "X ou pas X, ce n'est pas grave du moment qu'on a l'impression d'X". Au hasard, les mesures de sécurité - Qu'elles soient appliquées ou pas, ce n'est pas important, du moment qu'on donne l'air de les appliquer! Ah, et l'alcool... Boire c'est pas bien. Surtout avant 21 ans, c'est criminel ma bonne dame! Mais bon, du moment que personne n'a l'air de boire, les petits malins peuvent bien siroter leurs 2 litres de bierre en douce, tout ira bien sous le soleil américain. Cherchez l'erreur...

Labels: , ,

Monday, April 24, 2006

Y'a une bête dans mon salon!

Meet the mystery beast... Ce soir, j'ai encore trouvé une vilaine bête dans ma maison... Je n'ai rien contre les animaux sauvages, mais je les préfère dans la nature, même s'ils ont l'air relativement inoffensifs - il ne manquerait plus que ça pique en plus! Bon, par précaution, si vous savez identifier le coupable, merci de me prévenir des éventuels coups fourrés...
Pour l'instant, je ne me laisse pas impressionner et j'ai donc sacrifié à mon petit rituel de capture de l'insecte non identifié (pas si facile, hein, ça saute et ça court ces bêtes là!). Et hop, aller simple pour le jardin - du moins, j'espère!
Depuis que mon coloc' m'a annoncé que Washington a été construite sur un marécage, et que la faune assortie se réveille à l'approche de l'été, je suis aux aguets en sortant de chez moi... Enfin, pas de panique, en fait c'est (presque) pas vrai pour le marécage! En plus avec le rhume des foins qui vient de me tomber dessus, je suis trop occupée à éternuer dès que je mets le nez dehors pour faire attention aux bêtes du marais - à moins qu'elles ne me sautent dessus pour me souhaiter la bienvenue, tels des toutous accueuillants...

Labels:

Sunday, April 23, 2006

Jour de pluie

View from the Borders Café in Friendship Heights - 22 APR 2006 Hier, pour bien commencer la journée, il pleuvait des cordes. Puis, de manière tout à fait innattendue, ça s'est arrété. J'en ai profité pour aller faire quelques courses et me procurer les ingrédients manquants pour faire des cookies. Mon parapluie s'est avéré tout à fait inutile dans cette expédition. Le temps de revenir, le trottoir avait même commencé à sécher. Confortée par Yahoo! qui nous prédisait avec optimisme un ciel plutot nuageux qu'orageux, j'ai troqué mes bottes contre des sandales, et j'ai remisé mon parapluie au placcard pour continuer mon shopping du week-end.
View from the upstairs lounge of Starbucks in Chinatown - MAR 2006 Las! la pluie a vite repris de plus belle! J'ai donc tenté de me réconforter avec un chocolat chaud chez Border's en attendant que l'averse passe... Au final, j'ai quand même du rentrer à la maison sous la pluie battante et au moment où je tape ces mots, mes sandales sont encore en train de sécher dans la salle de bain!
Pour lancer la série "vue du café...", il est grand temps de rétablir un peu les choses au sujet de Chinatown - dans mon empressement vers la galery, j'avais loupé ça: l'imposante arche à coté du magasin Benetton. Sympa la vue du 1er étage de Starbucks...

Labels: ,

Monday, April 17, 2006

Dites, c'est à vous cette chaussure?

Woman shoe, seen on red line train on 17 APR 06 circa 8:45 am [Hey, is that your shoe?] Non, cette photo n'a pas été prise à l'expo Dada qui fait actuellement fureur à la gallery. Le tableau, non moins surréaliste, s'offrait aux yeux désabusés des usagers du métro ce matin... Si on voulait s'amuser, on pourrait voir dans cette oeuvre effémère un message fort: le quotidien du travailleur qui chaque jour, lit le Washington Post dans le métro sur le chemin du boulot, et souhaiterait disparaitre pour se retrouver chez lui sous la couette! De manière plus concrète, je me demande surtout comment la femme qui a perdu son soulier a bien pu finir sa journée - j'espère qu'elle avait une chaussure de secours!

Labels:

Saturday, April 15, 2006

Les pieds dans les glaïeuls, ils dorment.

Arlington cemetery Cette semaine, j'ai fait le voyage depuis l'Ontario jusqu'à Arlington.
Par une superbe journée de printemps, le cimetière évoque surtout un parc paisible et fleuri où il fait bon se promener... Les glycines près de la maison de Robert E. Lee sentent délicieusement bon et me rapellent Guillonnet.
Washington Momument seen from Arlington Cemetery Ambiance très différente de ma dernière visite en octobre, sous la pluie battante. En regardant ces étendues verdoyantes parsemées de dominos blancs, on pense forcément au cimetierre américain de Normandie, peut-être à peine plus vert - mais aussi un peu au Père Lachaise quand on voit l'attroupement autour de la sépulture des Kennedy.
Sur le chemin du retour, en longeant le Tidal Basin, le printemps apparaît dans toute son ephémérité: plus une fleur de cerisier! Les pétales roses se sont envolés vers l'été.

Labels: ,

Wednesday, April 12, 2006

Théismes

Paquet d'anniversaire A mon retour de Toronto, une belle surprise m'attendait à la maison. Non, ce paquet tout frippé n'est pas passé sous un bulldozer (quoique, c'est difficile d'affirmer...) mais il parcouru un très long chemin pour arriver jusque sous mes yeux ébahis, et maintenant les votres: depuis Paris, le petit paquet a embarqué sur un maigre raffiot pour la grande aventure! Women Profile with Green Tea Earings - publicité Dove, Eglington subway station, Toronto 2006Il a ramé à travers l'Atlantique et remonté le Potomac sans se décourager, tel un héroïque Bombard, et finalement ralié Washington. Forcément, il a essuyé plus d'un grain sévère pour accomplir un tel voyage! Comment ça, les paquets ne savent pas ramer? Comment ça, ces déboires postaux sont monnaie courante? Vous dites, Mr Tailleur? Mr Buisson a tendance à confondre "liberté" et "mise sur écoute" Noooon? La mise à sac fouille délicate des paquets bagages personnes est désormais une question de liberté?
Bon, rien de tel qu'une petite tasse de thé pour se remettre des (multiples) contrôles à l'aéroport. Washington n'est pas une destination anodine, même pour les petits paquets, faut-il le répéter? Second Cup @ College and King's Circle Road, Toronto 2006 Après avoir sincèrement compati au sort de mon brave colis, je quitte enfin le café du commerce pour revenir à l'essentiel: regardez les belles boucles d'oreille que je vais pouvoir me fabriquer avec le contenu rescapé de mon super paquet!
En attendant, je ne me lasse pas de la nouvelle boisson découverte dans mon Second Cup préféré: le matcha latté. Il faisait un peu frisquet pour goûter la version glacée, mais c'est bien connu, en avril, le matcha se déguste chaud et crémeux! Mmmm....

Labels: , ,

Sunday, April 02, 2006

Sakura

Cherry Blossom Les cerisiers sont en fleurs! Cette semaine s'achève en apothéose avec un temps magnifique. Frémissant sous la brise printanière, les branches chargées de délicates fleurs dans toutes les nuances de rose s'élèvent dans l'azur comme une nuée de papillons. Un tel spectacle réveillerait presque le poète qui sommeille en tous ceux qui ont la chance d'en être témoins...
Cependant, avant même d'arriver en vue du moindre pétale, le promeneur rempli d'enthousiasme et d'anticipation se voit contraint de maîtriser ses transports aux abords du divin jardin, littéralement pris d'assaut par la foule. Washington Monument seen from tidal basin Dès la sortie du métro à la station Smithonian, touristes et washingtoniens confondus marchent comme un seul homme vers le lieu de la floraison. Cette expédition dominicale relève presque du parcours du combattant: une vigilance accrue est requise pour éviter de se trouver malencontreusement sur la trajectoire d'une poussette, trottinette - voire bicyclette, devenue incontrôlable pour un intant.
Malheur à qui musarde le nez en l'air, l'oeil fixé sur les branches de cerisiers! Emporté par la foule, il est néanmoins facile de se laisser (en)trainer au delà du Washington Monument et autour du tidal basin joliment fleuri. Jefferson Memorial On peut alors admirer le Jefferson Memorial à travers les branches de cerisier (et les nombreux passants) qui se penchent élégamment vers l'eau. On peut également noter au passage la longueur de la file d'attente aux stands Miko et Häagen-dazs, qui ferait pâlir Bertillon par le plus ensoleillé des après-midis d'été sur l'île St-Louis. Mais revenons au Jefferson Memorial, où la poesie bat son plein à grand renfort de décibels rock-funk pour le plus grand plaisir des jeunes à la cool.
Jefferson Memorial La promenade s'achève finalement dans les jardins du monument Roosevelt, préservé par l'heure plus tardive ou l'éloignement du métro. On peut enfin ralentir le pas en toute sérénité, humer l'air imprégné du délicat parfum des fleurs de cerisier, admirer le reflet des monuments dans l'eau, et écouter au loin la musique cristalline des cascades.

Labels: ,