Monday, September 14, 2009
Monday, November 03, 2008
Halloween de campagne
Même en plein Halloween, pas question d'oublier les présidentielles qui approchent, ni de manquer une occasion d'afficher son soutien à son candidat favori...
Vendredi dans le quartier, c'étaient donc les citrouilles démocrates qui côtoyaient gaiement les sorcières et autres fantômes.
Labels: américanisme, de saison, politique
Thursday, October 09, 2008
L'enfer des forclusions
Ce matin, un article complètement hallucinant dans l'Express:
Conséquence de la crise financière, les forclusions pleuvent et les banques procèdent en masse au recouvrement des biens immobiliers des malheureux qui ne sont plus en mesure de payer leur crédit. Soit. Dans ces circonstances, les locataires à jour de leur loyer pourraient avoir au moins l'esprit tranquille. Sauf que. D'après cet article, un sheriff des environs de Chicago met le hola aux expulsions intempestives de locataires qui ont la malchance de louer une maison dont les proprios tombent sous le coup d'une forclusion. Les banques ne s'embarrassant pas de détails, les locataires sont expulsés manu militari sans le moindre préavis (sûrement envoyé aux propriétaires qui omettent de faire suivre l'info...) - et le sheriff qui se tape le sale boulot se retrouve avec pour instructions de vider le contenu des maisons sur le trottoir pendant que les occupants vaquent à leurs occupations sans la moindre idée de ce qui va les attendre à leur retour: maison sous scellés avec, au mieux, un petit tas de leurs affaires encore dans la rue...
Labels: américanisme, politique, presse
Monday, September 15, 2008
Les bons mots de la politique
"C'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe"
En voilà un slogan de campagne savoureux... et autrement divertissant que toutes ces sombres histoires de
Et sur l'éternel débat des politiques linguistiques de la France et du Québec par rapport à la protection du français face aux anglicismes qui assaillent les francophones des deux cotés de l'Atlantique, j'ai lu aujourd'hui une perle qui résume parfaitement la situation: "les québecois parquent leur char dans le stationnement et les français garent leur voiture au parking". Hee.
Friday, November 09, 2007
Crapule à l'ambassade
Quelle meilleure occasion de crapuler à l'ambassade de France que la visite Washingtonienne du président de la République en personne? Mardi soir, j'ai donc rencontré le chef de l'Etat! Bon, en compagnie de quelques centaines d'autres personnes, mais c'est la première fois que je rencontre un président, quel évènement...
Une bonne partie de la communauté française locale était au rendez-vous. De fait, j'ai rarement vu autant monde à l'ambassade à part pour le grand raoût du 14 juillet. Bref, après avoir papoté pendant un bon moment massés devant les attributs de la République, soudain, une clameur, des applaudissements, c'est le Président qui arrive! Il a prononcé un discours de circonstance, renouvelant les promesses de la campagne sur la mise en place de la scolarité gratuite pour les français de l'étranger (vu les prix, c'est sûr que ça fera des heureux) et rappelant ses nombreuses activités depuis son élection.
Rien de nouveau, vraiment, mais c'est intéressant d'être témoin directement de ce qu'on voit d'habitude à la télé. Le plus marquant, c'est l'accueil plus que chaleureux (hem, limite fan club, je dois dire) reçu par la délégation - mais il parait que le Président avait recueilli près de 90% des voies par ici. Et aussi, la cloture du discours par la touche sympa (ou "people", ça dépend) encourageant les photos; sans oublier la Marseillaise, paroles comprises. Je crois que même pour le 14 juillet, on avait été épargnés. Personnellement, "Qu'un sang impur... Abreuve nos sillons!" ça me coupe plutôt l'appétit. Juste avant les petits fours, ce n'est pourtant pas le moment!
Pour ne pas se laisser abattre, j'en ai profité pour prendre le devant de la scène avant de partir à l'assaut des macarons et autres minis-cannelés:
"Vive la République, Vive la France!"
Labels: ambassade, France, politique, à l'étranger
Tuesday, April 24, 2007
Tirer la couverture...
Surprise ce matin, le premier tour de l'élection présidentielle française faisait la Une de l'Express, le journal gratuit de Washington. En première page donc, annonce du duel Ségo-Sarko avec une photo des militants du PS en liesse, la larme à l'oeil, portant fièrement la rose de la victoire. Il faut se reporter en page 8 pour LE scoop sur l'analyse des résultats proposée de concert avec le Washington Post:
Selon eux, "la participation massive à l'élection française souligne l'enthousiasme des électeurs pour une campagne politique à l'américaine, moderne et axée sur la personalité des candidats."
Un bijou de citation à encadrer et à afficher avec les plus belles perles du bac. Vous avez dit n'importe nawak?
Labels: américanisme, France, politique, presse
Tuesday, June 06, 2006
...ou gros coup politique?
Depuis hier, j'ai commencé à parler de ce film avec des gens et à me documenter un peu sur la question. Un de mes collègues, tout acquis à la cause, m'a rapporté la théorie corollaire au réchauffement climatique, l'obscurcissement global, selon laquelle l'intensité de la lumière solaire reçue sur Terre aurait diminué de manière significative depuis les années cinquante. Les quelques articles que j'ai trouvés ici et là sont plutot contradictoires sur la teneur exacte de ces chiffres significatifs, et l'idée que les trainées de condensation laissées par les avions puissent entrer dans l'équation me donne quand même envie de sourire. Même les gens sérieux de la BBC admettent qu'il y a parfois un peu trop d'invocation de l'appocalypse avec des relents de Nostradamus dans certains articles qui se veulent pourtant factuels et sérieux. Les documents scientifiques de référence comme ce rapport écrit avec le soutien des Nations Unies sont tout de suite moins parlants que les séquences animées avec grenouille plongée dans un bocal. L'impression générale, c'est qu'il y a plein de modèles climatiques qui semblent indiquer qu'il y a effectivement du réchauffement dans l'air, mais on ne sait pas trop ce qui se passe - toute prédiction est assortie d'un gros point d'interrogation et d'une marge d'erreur considérable. Ensuite, le seul géologue à qui j'ai parlé est persuadé que si réchauffement il y a, l'activité humaine n'y contribue que très minoritairement et de plus ce ne serait pas surprenant vu que les changements climatiques sont cycliques sur Terre. Le dernier changement significatif s'étant produit il y a vraiment très longtemps, il n'est pas impossible que les choses bougent à un moment donné. Par exemple dans les années à venir. Du coup, je ne sais plus trop quoi penser.
Cerise sur le gâteau, le Mickael Moore de "an inconveniant truth" (réalisé par Davis Guggenheim) n'est autre que l'ancien opposant de notre ami Mr B. lors des élections de 2000 et ô surprise, il semble préparer son retour en grande pompe. La dernière campagne présidentielle n'avait-elle pas prédit l'avènement de nouveaux media politiques avec le match Farenheit 9/11 contre la passion du Christ?
En conclusion, un peu comme dans un débat juridique, une fois qu'on a entendu les deux cotés de l'affaire, le fond est éclipsé par la réthorique et finalement la timbale va à celui qui construit le plus bel argumentaire. Il me semble toujours pertinent de faire un effort pour éteindre les lumières non utilisées et de lutter contre l'horrible clim (ceci dit, aujourd'hui, ça allait beaucoup mieux dans mon bureau avec une veste et une écharpe supplémentaires...) mais je vais plutôt appeler ça du bon sens et profiter de la belle vue sous le ciel du Maryland plutôt que de philosopher stérilement sur le supposé sauvetage de la planète.
Labels: blabla, politique, tempête de cervelle
Friday, February 17, 2006
Politiquement votre
Tous les jours à l'heure du déjeuner, impossible d'y couper, c'est "politique" au menu de la discussion. De l'annonce du budget 2006 aux derniers débats du congrès, en passant par les dernières déclarations des diverses personalités en vue, ce ne sont pas les sujets de débat qui manquent. En ce moment, je ne sais pas trop ce qui se passe en France - parce que bon, moi la politique... mais ici en tout cas, le scandale de la semaine, c'est l'accident de chasse au cours duquel le vice-président Cheney a gravement blessé un autre chasseur. Pour une raison assez sombre, la nouvelle n'a été connue que 24 heures après l'incident, signalé à la presse locale par l'hôte de la partie de chasse.
L'opinion publique est outrée et réclame la démission de Cheney. Déjà qu'il n'inspirait pas confiance, cet "incident" n'arrange pas son cas. D'autant moins que ses explications sur ce délai sont plutôt inexistantes - En gros, d'après ce que j'en ai compris, son idée est simplement qu'il ne faut pas embetter le vice-président sur des questions qui pourraient relever du secret d'état. Heureusement, Mr. Bush reste serein et respire l'innocente béatitude si on en croit la photo de l'express. Au coeur de la tempête, sa déclaration m'a fait (tristement) rigoler.
Bon, à votre avis, le journaliste qui a publié cette perle a-t-il, oui ou non, ce petit autocollant à l'arrière de sa voiture?
Et pour finir, retour sur la France avec un petit test tendance...
Labels: américanisme, politique, presse