Chronique d'un fiasco annoncé

En général, c'est une fois rentré à la maison que vous commencez vraiment à regretter le déplacement. Non content d'avoir perdu la journée dans le magasin, voire les embouteillages, il faut encore jouer les apprentis menuisiers. En ce qui me concerne, je commence en douceur: hop, la lirette sur le sol de la cuisine! (facile, même pas besoin de découper l'étiquette) - et puis le reste, on verra ça plus tard.
Trois jours après, j'attaque la lampe. Construction niveau élémentaire - en théorie. En pratique, faute de propulser le tout par la fenêtre pour me défouler au bout d'un quart d'heure d'énervement, l'abat-jour repose tranquilement contre le mur. Si ça ne tient pas, ben tant pis, ça éclaire quand même, ce qui était le but au départ, n'est-ce pas?
Sur ce, une petite semaine de repos avant de s'attaquer à la difficulté de niveau 2: le tabouret Molger. C'est même pas un vrai meuble, donc ça devrait être facile. Oui, ça devrait. Avec un tournevis cruciforme, c'est sûr que ça doit se monter assez vite. Armée d'un trousseau de clefs et d'un coupe-ongles, je suis quasiment venue à bout de la deuxième vis (sur huit) un épisode de Gilmore Girls plus tard...
Là, j'ai une petite pensée pour les après-midis passées à monter Goliat, dans le temps où j'avais au moins un tournevis et un marteau. Le défi! La lutte biblique! Et finalement, le triomphe, une fois le dernier tiroir posé! Las, mon enthousiasme reste limité pour l'heure, surtout à la vue du plat de résistance, j'ai nommé l'excellent Billy qui m'attend patiemment.
Heureusement, pour me changer les idées ce week-end je vais pouvoir aller à l'ambassade en vélo - c'est à dire, après avoir rafistollé le guidon et vérifié les freins... Ah, les joies du bricolage!
Labels: home sweet home
1 Comments:
Pour moi, monter les trucs à la maison c'est ma partie préférée quand je vais chez Ikea! C'est comme jouer avec des grands Lego!
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